Publié le 22 octobre 2025

Nous pensions, tout au moins nous l’espérions, avoir un peu de tranquillité pour cette année 2025 après les séquences compliquées des années passées. C’était sans compter sur dame nature qui une nouvelle fois nous a joué un bien vilain tour. Lorsque je dis nous, je pense à l’ensemble des éleveurs d’oies qui se retrouvent dans une situation difficile en cette finn d’année.

Situation difficile car depuis le mois de juin nous subissons un très gros déficit de production d’oisons et cela devrait durer jusqu’au 15 novembre environ.
Ce déficit est dû, défense de rire, à une stérilité importante de quelques parquets (troupeaux) de jars. Comme on n’arrive toujours pas (encore!) à se passer de mâles pour féconder des oies, vous comprenez bien que cela pose problème. Et lorsque cette stérilité fait chuter le nombre d’oeufs fécondé de plus de 90 % pour certaines séquences de couvaison, le manque se chiffre en plusieurs milliers d’oisons. Pour l’instant, pas d’explication scientifique… en tout cas pas de communication officielle à ce sujet.
Pendant que vous vous amusez avec cette info, laissez-moi vous dire qu’évidemment nous, cela ne nous fait pas rire, car pas d’oisons-pas d’oies, pas d’oies-pas de foie gras (et « pas de bras-pas de chocolat »…ahah, très drôle Isabelle) et Noémie qui n’est pas loin, me souffle, « pas de foie gras…pas de foie gras » (en style Alain Chabat/Darmon).
On a les références qu’on peut…
Résultat des courses, vous le comprenez bien, les stocks en produits à base d’oie seront forcément limités pour cette fin d’année. Qu’on se le dise.