OÙ EN SOMMES-NOUS ?

Aujourd’hui, comme nous l’écrit le ministère de l’agriculture ET de la souveraineté alimentaire, le niveau de risque au regard de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est qualifié de négligeable. La France a d’ailleurs récupéré son statut « indemne » le 14 août 2023.

A ce premier élément  positif, s’ajoute une nouvelle dont les médias se sont faits largement l’écho, c’est le démarrage de la vaccination qui a pris effet le 1er octobre. Accueil globalement positif dans la profession car il semblerait que cela soit la meilleure solution pour se sortir de cette problématique.

Quelques explications  :

  • La vaccination est obligatoire pour les élevages de canards de plus de 250 têtes et dont les produits sont commercialisés sur le territoire métropolitain.
  • La vaccination est supervisée par un vétérinaire sanitaire.
  • Une surveillance obligatoire post-vaccination sera mise en place avec des visites du vétérinaire et la réalisation d’analyses.
  • Les services de l’État s’assurent de la bonne exécution de la campagne de vaccination ; et bien sûr, le non-respect de l’obligation vaccinale exposera l’éleveur à des sanctions administratives et pénales.

Il est bon de préciser que la consommation de produits issus d’animaux vaccinés ne comporte aucun danger. Le vaccin dispose d’une autorisation délivrée par l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) qui garantit son innocuité.

Et dites-vous bien que cela fait très longtemps que vous consommez des viandes issues d’animaux vaccinés (veaux, vaches, cochons, poulets, pintades, dindes…).