Publié le 17 octobre 2018

Nos oies, nos belles oies, nous donnent du souci. Déjà que la filière n’était pas très brillante, mais depuis la séquence de la grippe aviaire, cela ne s’est pas arrangé.

Certains couvoirs modestes n’ont pas résisté du fait de la présence du virus H5N8 de 2017, dans d’autres plus importants, ce sont des parquets (groupe de reproducteurs) qui ont été abattus pour la même raison. Ce qui, vous le comprenez aisément, a abouti à une production d’oisons insuffisante pour les éleveurs dont je fais partie.

Nous ajouterons à ce facteur un autre élément interne à notre exploitation que sont les
attaques de prédateurs, notamment renards et sangliers. Oui, je sais, les sangliers c’est surprenant, d’autant plus lorsque le matin, allant ouvrir notre bâtiment afin de sortir les oies, vous voyez débouler un beau mâle de 80, 90 kg, ayant réussi à forcer l’entrée au cours de la nuit. Résultat, de grosses pertes cumulées à cause de ces deux prédateurs. Et ceci malgré des travaux importants en clôtures neuves. Mais il y a toujours des failles.

L’oie devient donc une rareté. En tout cas, chez nous, pour cette fin d’année, les amateurs devront anticiper car nous aurons du mal à satisfaire la demande.

Nous espérons une amélioration progressive pour l’année prochaine, je peux vous assurer que nous y travaillons. Et pour finir sur le sujet, malgré ces difficultés, nous venons de réaliser en ce mois de septembre certainement l’une des plus belles productions d’oies au Domaine de Barbe.